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Taguieff (2/2) : «La haine des Juifs, la haine de la France et la haine de l'Occident s'entrecroisent»

Vous ne savez toujours pas vous servir de l’informatique - ZDNet

"Les enfants n’apprennent pas l’informatique à l’école, ils apprennent #Microsoft, ce qui revient à confier des cours de nutrition à Mac Donald’s ou leurs cours d'histoire, à Robert Faurisson."

Mediapart le mix de la Parisienne libérée «Tarnac et l'État nucléaire»

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Quote à 10m15s

-Il y a l'anti-terrorisme qui est un immense moyen de gouvernement, un immense moyen de contrôle de la population.

- En fait on parle abusivement de lois, concernant les lois anti-terroriste, parce que c'est des lois qui consistent
les unes après les autres à mettre les services de renseignement au dessus des lois.

- Et l'anti-terrorisme ne protège pas les gens, c'est une forme policière de gouvernement, un monde paranoïaque
pétrit de soupçons où tout le monde est coupable d'éventuelles intentions. Et il suffit peut-être de réfléchir
à ça pour devenir de fait, une menace pour l'état.

L’évitement fiscal en France – Tuxicoman

L’évasion ou évitement fiscal est le plus grand fléau dans les recettes publiques en France.

Un rapport du Sénat vient sortir pour créer une nième liste de paradis fiscaux. Je vous invite à le lire, c’est très instructif. Les pertes des recettes fiscales sont estimées à 60 à 80 milliards d’€ par an pour la France. La rapport décrit les mécanismes, ayant pignon sur rue, qui permettent à certains d’éviter de payer l’impôt.

Exemple :

Le trust : anonymat garanti, optimisation facilitée

Le trust (fiducie en français) est simple à présenter mais peut être redoutable dans ses effets : il consiste pour une personne à remettre ses biens entre les mains d’un tiers, le trustee, à qui des orientations sont données pour la gestion du patrimoine.

Les revenus de ce patrimoine sont réservés aux bénéficiaires du trust (qui peut être son constituant, le titulaire d’origine du patrimoine, ou ses héritiers).

L’atout essentiel du trust est l’anonymat et le transfert artificiel de propriété. Placé dans un paradis fiscal, il permet d’échapper à l’impôt.

Par exemple, une personne va constituer dans une juridiction peu regardante un trust dont les bénéficiaires seront ses héritiers. N’étant plus légalement propriétaire des biens mis dans le trust, cette personne n’est pas imposée dessus.

Encore plus subtil, au décès du constituant, tous les biens mis dans le trust iront aux bénéficiaires de ce dernier, héritiers du constituant, qui évitent d’acquitter les impôts dus sur la succession dans la mesure où il s’agit d’une mutation à titre gratuit.

Et de citer quelques exemples dont celui de Johnny Halliday :

Depuis 2012, les sociétés chargées de la gestion des droits de Johnny Halliday et celle propriétaire de la résidence française de Marnes-la-Coquette sont gérées par Elyette Boudou, grand-mère par alliance de Johnny Hallyday et surnommée « Mamie Rock ». Basées à Paris avec des ramifications au Luxembourg, en Suisse mais également dans les îles Vierges britannique.

Le patrimoine du chanteur est administré par des sociétés qui, du moins pour les françaises, ont la particularité de faire appel à des entités étrangères. Un premier montage réalisé en 2007 avait consisté à transférer la propriété de deux sociétés à une holding luxembourgeoise elle-même détenue par une holding immatriculée au Liberia, contrôlée par Johnny Hallyday lui-même.

Ca fait tâche.

Sur la transparence supposée de la Suisse en matière bancaire, on est loin du compte :

Si environ 11 500 comptes de résidents français ont été déclarés, le volume de comptes toujours tenus secrets de l’administration fiscale française serait de l’ordre de 40 000, à raison d’environ 1 million d’euros par compte (soit 40 milliards d’euros en tout).

Enfin les rescrits fiscaux ou « tax ruling » permettent à MacDonald ou Engie (ex-GDF)  d’éviter de payer énormément d’impot par la volonté de petits états tels que le Luxembourg d’attirer quelques revenus dans un contexte compétitif entre états de l’union européenne. Tant pis si tout mon voisin perd des milliards quand que je gagne quelques millions…

Pire dans le cas Engie, l’Etat est le principal actionnaire…

Le cas Engie témoigne de l’ambivalence de l’État actionnaire qui, tel Janus, présente un double visage : alors que, dans la lumière, il dénonce et s’emploie à lutter contre l’optimisation agressive et les jeux non coopératifs, il peut participer dans l’ombre à ces jeux.

Les pouvoirs ne sont décidément pas aux mains de serviteurs des citoyens.

La conséquence de tout ce cirque est traduit dans la fuite en avant de la réduction des l’impot sur les sociétés engagées par beaucoup de pays du Monde. Plutot que de se montrer forts et taxer sous la contrainte, les états se montrent faibles et se soumettent aux investisseurs :

Ainsi, alors que le taux légal de l’impôt sur les bénéfices des pays du G20 était de 40 % en 1990, il était descendu à moins de 30 % vingt-cinq ans après (28,7 % en 2015) (1). Parmi les pays de l’OCDE, le taux légal est passé de 30,4 % en 2000 à 22,3 % en 2017 (2).

Les États-Unis ont ainsi amorcé une baisse du taux de l’IS fédéral de 35 % à 21 %, tout en prévoyant une imposition à taux réduit des actifs logés dans des paradis fiscaux et rapatriés sur le territoire américain.

La France verra son taux nominal passer de 33 1/3 % à 25 % d’ici 2022.

Plus symptomatique, la Hongrie, qui affichait un taux de 19 %, déjà en deçà de la moyenne européenne établie à 21,9 % en 2017 (3), a basculé cette même année à seulement 9 % – un tel taux paraissant difficilement soutenable pour les finances publiques hongroises.

Si le mouvement de réduction des taux se poursuit, la coalition internationale Eurodad juge qu’à l’horizon 2052, le taux de l’impôt sur les bénéfices des entreprises sera de… zéro.

A ce jeu, plus le pays est petit et moins il est fort faces aux multinationales. Les pays en voie de développement et les petits pays paient le plus cher tribut en taxes non percues.

Enfin les montages fiscaux peuvent précariser les salariés en faisant passer les recettes d’une entreprise en coût dans son bilan.

Selon l’étude de cette coalition (« McProprio », mars 2017), la majorité des bénéfices du groupe américain provient non de la vente de nourriture mais d’opérations immobilières : si McDonald’s exploite directement certains de ses restaurants, environ 80 % le sont sous forme de franchise. Or, les contrats de franchise du groupe sont particulièrement déséquilibrés. Là où, en effet, un contrat de franchise traditionnel prévoit que le franchisé verse des redevances au franchiseur et conclut avec un tiers un bail immobilier, McDonald’s prévoit la conclusion parallèle du contrat de franchise et d’un bail.

Ces baux sont très lourds pour les franchisés :

– à un loyer de base forfaitaire s’ajoute un loyer proportionnel fonction du chiffre d’affaires ;

– il s’agit souvent de baux « triple net », aux termes desquels les coûts d’exploitation (entretien, assurances, impôts fonciers) sont à la charge du franchisé ;

– les baux prévoient généralement des clauses strictes sur le respect de normes de qualité et de service, dont la méconnaissance même légère entraîne la rupture du contrat.

Dès lors il est facile de subtiliser les profits en augmentant le loyer et dire aux salariés qu’il n’y a pas de primes à donner.

Et ces montages sont communs, on note la présence aux Pays-Bas de 10 000 avocats ne vivant que du chalandage fiscal !

Et que dire des banques?

D’après l’ONG Oxfam, qui s’est notamment appuyée sur les données provenant des banques elles-mêmes, les vingt plus grands groupes européens, parmi lesquels figurent cinq Français, auraient déclaré le quart de leurs bénéfices dans un paradis fiscal, pour un montant global de 25 milliards d’euros.

Au seul Luxembourg, 4,9 milliards d’euros ont été dégagés, ce qui est supérieur aux profits déclarés en Allemagne, au Royaume-Uni et en Suède réunis.

Toujours au Luxembourg, la banque Barclays, avec à peine 42 employés, a dégagé un bénéfice de plus de 550 millions d’euros, soit plus de 13 millions pour chaque employé, qui se retrouve ainsi près de 350 fois plus productif que ses collègues mondiaux (dont le rendement moyen est inférieur à 40 000 euros).

HSBC aurait aidé jusqu’à 200 000 de ses clients à dissimuler 180 milliards d’euros dans des comptes secrets suisses entre 2006 et 2007.

Si on regarde la liste noire des paradis fiscaux en vigueur en France (dernière actualisation en 2016), on ne trouve que 8 pays :

LISTE FRANÇAISE DES PARADIS FISCAUX
(ÉTATS ET TERRITOIRES NON COOPÉRATIFS)

   Botswana
   Brunei
   Guatemala
   Îles Marshall
   Nauru
   Niue
   Panama

Le rapporteur ne s’y trompe pas :

La relative vacuité de cette liste et l’absence des plus puissants et nuisibles paradis fiscaux de la planète privent de cibles utiles l’arsenal français, conduisant à une inévitable frustration. Aucun des pays mentionnés dans les exemples fournis au début du présent rapport ne figure ainsi dans la liste française.

La dernière liste au niveau de l’europe est aussi une bonne blague.

LISTE NOIRE COMMUNE EUROPÉENNE

(au 23 janvier 2018)

   Bahreïn
   Namibie
   Palaos
   Sainte-Lucie
   Samoa
   Guam
   Samoa américaines
   Trinité-et-Tobago
   Îles Marshall

Avec aucun état Européen n’y est présent. Ca ne doit pas trop chatouiller les « éviteurs de taxes » en Europe.

À la déception éprouvée lors de la sortie de la liste noire s’ajoute celle résultant d’une absence de sanctions efficaces contre les paradis fiscaux identifiés. Les sanctions envisagées par les institutions de l’Union reposent dans la coupure de fonds européens :

   fonds européen pour le développement durable (FEDD) ;
   fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI) ;
   mandat de prêt extérieur.

Donc en fait, ce sont les populations de ces pays qui vont trinquer. Quand les dirigeants des gouvernements et les sociétés exploitant ces systèmes s’en sortent indemnes. Hahaha.

Donc merci à Fabien Roussel, député communiste pour ce rapport et la proposition de loi pour essayer de taper un petit peu dans la fourmilière.Le sujet est difficile car il se heurte toujours la soit disant concurrence mondiale entre les états pour attirer les capitaux qui justifie de ne rien faire.

Enfin on n’arrête pas le comique : la commission des finances dans laquelle est présentée cette loi est présidée par Eric Woerth, trésorier de la campagne de Sarko en 2007 (avec l’argent lybien), fournisseur d’argent liquide sous enveloppe, conciliateur avec Tapie afin de diminuer ses impots de 100 millions à 10 et à coté de ça : sa femme organisait l’évasion fiscale des héritiers de L’Oréal.

Voici la présentation de la loi en vidéo.

Blog Stéphane Bortzmeyer: Les fake news n'existent pas (et c'est vrai)

F.Lordon Le complot des anticomplotistes

[...]« complotisme » est en train de devenir le nouvel indice du crétin, le marqueur qui situe immanquablement son homme.

Des pontes de la robotique dont Elon Musk alertent l'ONU sur le danger des robots tueurs - Challenges.fr

Baisse inquiétante du QI en Occident, selon plusieurs études

Lucie Dendooven
Publié le mercredi 01 février 2017 à 18h50

C'est un phénomène inquiétant. Depuis un siècle, notre quotient intellectuel avait tendance à toujours s’élever dans nos sociétés au fil des générations. Mais voici que plusieurs études récemment réalisées montrent un recul généralisé du QI moyen en Occident. Certains mettent en cause les pollutions chimiques, d'autres, notre monde hyper connecté. Mais ces problèmes sont présents aussi en Asie et n'empêchent pas là-bas le QI moyen de progresser.

Notre enquête commence à la Faculté de psychologie de l'ULB. Laurence y réalise ce qu'on appelle un test de QI. Ces tests évaluent notre logique, notre raisonnement, notre rapidité d'action. En gros, nos facultés intellectuelles. Elles ne tiennent pas compte de notre socialisation ou encore de notre intelligence émotionnelle.
"Cerveaux Google"

Depuis la fin de la guerre jusque récemment, les tests de QI montraient que notre cerveau évoluait plutôt bien. Mais au tournant des années 2000, plusieurs études attestent un recul généralisé du QI moyen en Occident. Certains incriminent notre monde hyper connecté. Pour Axel Cleeremans, responsable du centre de recherche cognitive à l’ULB, ces technologies que sont internet et les iPhones ont pris une telle place dans notre environnement que notre mémoire s’externalise.

Nous avons fait un test sur un campus universitaire. Tous les étudiants interrogés étaient bien en peine de nous citer un seul numéro de GSM de leurs proches. Tout est dans leur smartphone. Lorsque nous leur demandons à quoi correspond la date de 1515, ils s’empressent de faire une recherche sur Google pour nous répondre enfin: "Bataille de Marignan ".

Sommes-nous devenus paresseux? Pour Emmanuel De Becker, chef du service pédiatrie infanto-juvénile à l’hôpital universitaire Saint-Luc, nous sollicitons simplement d'autres zones de notre cerveau. Le fait d’être devant un écran stimule certaines zones cérébrales et pas d’autres.

En fait, la "génération Google" a tellement intégré les nouvelles technologies que son cerveau s'est transformé. Son hippocampe, la zone de la mémoire s'est atrophiée alors que les lobes préfrontaux- les zones de la synthèse se sont développés.

Pour Emmanuel De Becker, les tests de QI devraient prendre en compte désormais ces transformations de notre environnement et mieux intégrer les nouvelles technologies. Mais comment expliquer, dans ce cas, les performances étonnantes réalisées en Asie alors qu'eux aussi sont hyper-connectés. A Hong Kong et Singapour, le QI moyen est de 108, la Corée du Sud 106. Le premier pays européen à se hisser à la 5ème place, c'est l'Italie avec 102.

Pour Laurent Alexandre, prospectiviste également à la tête d’une entreprise de haute technologie : "Les petits Singapouriens nous dépassent dans tous les domaines. Ce n’est pas qu’ils nous dépassent, ils nous écrasent. Probablement avons-nous renoncé à notre leadership technologique, éducatif et scientifique tel que nous l’avions il y a encore 50 ans. A l’inverse, en Asie, des sommes considérables sont investies dans l’enseignement. "

Améliorer notre enseignement, c'est ce que prône ce spécialiste convaincu que c'est la manière d'intégrer le monde de demain. Un monde où nos jeunes devront rivaliser avec l'intelligence artificielle.

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