Un rapport du ministère de l’intérieur publié en catimini, lundi 28 octobre, confirme les révélations de Disclose sur l’utilisation illégale par la police et la gendarmerie du logiciel Briefcam, entre 2015 et 2023. Cet outil qui permet la reconnaissance faciale a été désactivé juste après notre enquête. Une décision qui met fin, au moins temporairement, à l’une des plus graves atteintes à la vie privée en France ces dernières années.
Patternz avait été conçue pour le « suivi, traçage et surveillance » des téléphones portables à des fins de sécurité nationale. Son directeur technique avait par ailleurs élaboré l'architecture de la première version du logiciel espion Pegasus.
Des centaines de milliers d'applications faisaient partie d'un « puissant outil de surveillance de masse », Patternz, susceptible de surveiller l'emplacement physique, les loisirs et les membres de la famille de leurs utilisateurs, révèle 404 Media.
Son enquête s'appuie sur des documents marketing et des vidéos désormais supprimés, une analyse technique légale et des recherches menées par des défenseurs de la protection de la vie privée. Elle a conduit Google et PubMatic, une autre société de publicité, à couper les ponts avec la régie publicitaire liée à ce prestataire de surveillance.
Dans une vidéo téléchargée sur YouTube en janvier 2023, qui a été retirée après que 404 Media lui avait posé des questions, Rafi Ton, qui se présentait comme le PDG de Patternz, déclarait « nous analysons le comportement de plus de 600 000 applications ».
Un petit outils en ligne sympa pour générer une configuration Firefox aux petits oignons (désactiver Pocket, lien sponsorisés, avertissement sur about:config, rapports de plantage, link prefetching...)
Renaud Roques explique ici que les services français avaient un accès direct à la liste des personnes dont l’activité sur Internet était interceptée par les clients d'Amesys, les cibles de dictatures et d'Etats policiers. Ils savaient quels opposants étaient visés et ce qu’ils risquaient. Il y a quelque chose de pourri au pays des droits de l’homme, à en croire le chef du projet Eagle chez Amesys.
Quand vous utilisez les applications de téléphone et SMS de Google (application "Messages"), ces applications envoient à Google: la date et durée des appels, le numéro des correspondants et un hash du contenu des SMS. Toutes ces infos sont envoyées rattachées à votre AndroidID (cet AndroidID est lié à l'appareil, votre SIM et votre compte Google).
Il envoie aussi le "Google Advertising ID" que vous pouvez changer, mais quelle importance puisque Google a déjà collecté votre AndroidID ?
Vive la vie privée.
Syngenta et Bayer (ex-Monsanto), ont dissimulé des travaux portant sur la potentielle toxicité de leurs produits pour le développement du cerveau.
[...]Si on peut aujourd’hui exporter des porcs élevés de manière industrielle en Bretagne, c’est aussi parce qu’on les nourrit aux protéines végétales cultivées en Amérique du Sud par le biais du couplage glyphosate-OGM.
[...]Ce qui veut dire qu'il y a bien des oreilles "humaines" derrière cet assistant vocal. L'idée, c'était d'améliorer le système pour éviter des erreurs de recherche. En tout cas, c'est ce que dit Apple. Mais en réalité, au vu des données qui sont collectées et qui sont recoupées, l'assistant vocal sert aussi à regrouper davantage d'informations et à informer, par exemple, le profil l'utilisateur. Pendant cette période, j'ai pu écouter tout ce que vous pouvez imaginer que quelqu'un dirait dans une situation très intime. J'ai entendu des gens qui parlaient de l'orientation politique, de leur affiliation syndicale, de leur sexualité, beaucoup aussi de leur situation personnelle.