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Le municipalisme libertaire : qu’est-ce donc ?

Une alternative possible au système eco & soc actuel.
La vision de Murray Bookchin expliquée par la revue Ballast.
Il est intéressant de connaitre ce que certains penseur/politiques ont pu inventer comme système alternatif
permettant de gérer une société moderne; post capitaliste, avec tous ces gens qui actuellement parlent d'effondrement économique, climatique etc...
Et si tout s'effondrait ? Pablo Servigne & Vincent Wattelet https://youtu.be/3q54510-HW8
Je n'en connais pas des masses mais je vais les répertorier sur mon Shaarli au fur et a mesure, peut m'importe de quel bord la proposition émane, le but est de les connaitre pas d'y adhérer.

> Démocratie directe basée sur le tirage au sort voir Etienne Chouard https://thinkerview.com/etienne-chouard/

> Voir Bernard Friot THÉORIE DU REVENU UNIVERSEL / SALAIRE À LA QUALIFICATION ?  https://thinkerview.com/bernard-friot-theorie-du-revenu-universel-salaire-a-la-qualification/


Murray Bookchin est mort cinq ans après l’écroulement du World Trade Center et douze mois avant l’éclatement de la crise des subprimes. Théoricien de premier plan de l’écologie sociale et fondateur du municipalisme libertaire, il voulut sa vie durant, selon les mots de sa biographe Janet Biehl, « ressusciter la politique dans le sens ancien du terme ». Autrement dit : la polis, en grec, la Cité, la communauté de citoyens libres et autonomes.

Dépasser le marxisme, l’anarchisme et le réformisme
Bookchin fut tour à tour membre du Parti communiste (années 1930), militant trotskyste (années 1940), porte-drapeau de l’anarchisme (années 1950 à 1980) puis voix critique de ce dernier : cette évolution lui permit d’appréhender, de l’intérieur, ce qu’il tenait pour les forces et les faiblesses de chacune de ces traditions politiques, philosophiques et économiques. Que reprocha-t-il, à grands traits, aux marxismes ? Leur centralisme, leur focalisation fantasmée sur le prolétariat d’usine, leur avant-gardisme, leur autoritarisme léniniste, leur désintérêt pour l’éthique, leur désir éminemment cartésien de soumettre la nature, leur lecture linéaire de l’Histoire, leur appétit productiviste. Que reprocha-t-il, mêmement, aux anarchismes ? Leur condamnation principielle du pouvoir, leur aventurisme, leur individualisme, leur dogmatisme, leur rejet de tout système électoral, leur mépris du principe majoritaire. Quant au réformisme — autrement dit la voie parlementaire et l’accession au pouvoir par les urnes —, il le tenait pour fondamentalement incapable de mettre fin au mode de production capitaliste, à la tyrannie de la croissance, à l’impératif compétitif et à la dévastation des écosystèmes.

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