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Extrait du « Manifeste pour une guérilla en faveur du libre accès », publié en juillet 2008, quand Aaron Swartz avait 21 ans :
« Vous tous, qui pouvez accéder aux ressources - étudiants, bibliothécaires, scientifiques -, dites-vous que l'on vous a accordé une forme suprême de privilège. Vous pouvez vous alimenter de ce savoir dans ce prodigieux banquet, alors que le reste du monde en est privé. Mais vous ne devez pas - et moralement, vous ne pouvez pas - garder ce privilège pour vous seul. Votre devoir est de le partager avec le reste du monde. (...) Il nous faut nous emparer du savoir, où qu'il soit, effectuer des copies et les partager avec le reste du monde. Nous devons saisir des documents qui ne sont plus protégés par copyright et les ajouter à notre fonds d'archives. Nous devons acheter des bases de données piratées pour les mettre sur le Web. Nous devons télécharger des magazines scientifiques et les mettre à disposition pour téléchargement dans des réseaux de partage de fichiers. Nous devons lancer une guérilla en faveur du libre accès. »
[...]Extrait de l'article « Keynes expliqué en quelques mots », publié sur le blog d'Aaron Swartz le 24 septembre 2009 :
« Telles sont les instructions de Keynes pour une économie prospère : des taux d'intérêt faibles, un gouvernement qui investit, et de l'argent redistribué aux pauvres. Et pendant un temps - des années 1940 aux années 1970 environ -, c'est plus ou moins ce que nous avons fait. Les résultats furent merveilleux : l'économie connut une forte croissance, l'inégalité diminua, tout le monde avait du travail. Mais à partir des années 1970, les riches organisèrent une contre-attaque. Ils n'aimaient pas voir l'inégalité - et leur fortune - fondre comme neige au soleil. Il y eut alors une résurgence de la théorie économique classique : on déclara Keynes discrédité et on augmenta drastiquement les taux d'intérêt, mettant ainsi des millions de personnes au chômage. L'économie s'effondra, les inégalités montèrent en flèche, et les choses ne furent plus jamais les mêmes depuis. Pendant un temps, on a parlé de niveaux d'inégalité inédits depuis les années 1920. Puis on a parlé d'une récession d'une ampleur inédite depuis les années 1930. Une fois encore, Keynes nous fournit des instructions sur la manière de nous en sortir. La question est de savoir si nous allons les suivre. »
MuseScore est sous licence GNU GPL.C'est multi plate-forme :
Plein de tutos en ligne
https://www.youtube.com/watch?v=IZ1b1aF9lpg
Minimum requirements
Windows :
Windows 8.x, Windows 7, Vista, or XP. MuseScore ne fonctionne pas avec Windows RT.
125 Mo d'espace disque disponible
128MB RAM
1024 par 768 pixels ou plus de résolution d'affichage.
Mac :
Mac OS X 10.6+
Processeur Intel 64 bit (Core 2 Duo et au dessus)
145MB d'espace disque disponible
256MB RAM
1024 par 768 pixels ou plus de résolution d'affichage.
Linux :
Ubuntu: Search for "musescore" in the Ubuntu Software Center.
Mint: Search for "musescore" in Software Manager.
Arch Linux: The musescore package is always the most recent release version of Musescore. Just run "pacman -Sy musescore" as root to install and then keep up-to-date with "pacman -Syu".
Debian: The package "musescore" can be installed from the main repository using your favorite package manager. A more up-to-date package is often available in the "unstable" (sid) distribution, as well as in the backports.
Fedora: Check your package manager or run "yum install mscore" as root.
Mageia: Download the correct RPM package using Mageia Control Center.
PCLinuxOS: Available in the PCLinuxOS repositories.
Gentoo: Available in Portage. Just run "emerge musescore".
Retour d'XP interessant sur la mise en place d'un POS, article uniquement dispo sur Diaspora
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Dans le cadre d’une récente création de petite entreprise (épicerie) pour une personne proche, j’ai été amené à devoir installer la partie informatique + point de vente.
Je profite de ce dimanche pour faire un petit point sur mes choix quand à la sélection du matériel et de la partie logiciel, ça pourra peut-être inspirer d’autres personnes ou récolter quelques conseils sur des aspects que j’aurai oublié.
FAI:
Pour commencer, niveau FAI, j’ai choisi OVH.
Pas de box TV, adresse IP fixe, 30€/mois, 2x10To de stockage “cloud” (nickel pour les backups), 2 comptes mail, nickel pour une TPE/PME.
J’ai configuré une redirection SSH (en changeant de port externe, j’expliquerais pourquoi dans l’article).
J’ai désactivé la visibilité du SSID pour éviter que des gens essayent et demandent à se connecter : le magasin et l’administrateur système est responsable de tout ce qui sort de la box. On ne connecte pas d’ordinateur inconnu sur un réseau sans bon routeur.
Matériel:
Pour le point de vente, mes objectifs étaient de limiter le budget tout en garantissant une bonne sécurité pour le matériel ainsi que les données et dépendre le moins possible des imprévues externes. A cela s’ajoute la demande d’un écran tactile (et donc d’un logiciel de vente gérant l’écran tactile, j’y reviendrai) ainsi que les accessoires propres à ce genre d’entreprise (tiroir-caisse, imprimante ticket et scanner de produits).
Exit donc les ordinateurs de type Mini PC ou ordinateur de bureau, le mieux étant d’en monter une soi-même.
J’ai donc fait un tri en choisissant au mieux le plus économique tout en garantissant un minimum de qualité :
MSI H81I
Intel Pentium G3240
Corsaire CX430M 80+ bronze
G.Skill NQ Series 4 Go (2x 2Go) DDR3 1600 MHz
WD Caviar Blue 250 Go SATA 6Gb/s
Seagate Barracuda 250 Go 7200 RPM 16 Mo Serial ATA 6 Gb/s (bulk)
Akasa AK-959CU
Advance District
Logitech Desktop MK120
2 câbles SATA
Total ordinateur (hors frais de port) = 424.20€
iiyama T2236MSC-B2
Tiroir-caisse Safescan Light Duty
Epson - C31CD52002 - TM T20II
Lecteur code-barre Prozor
APC Back-UPS BX 950
Total matériel spécifique (hors frais de port) = 681,40€
Il est vrai que ce total peut surprendre pour un point de vente qui ne recquière pas d’une puissance de ouf, le G3240 est clairement surévalué et j’aurai pu me limiter à 2Go de RAM, mais j’ai préféré choisir du matériel qui durera longtemps et qui pourra être facilement recyclé en une machine pour une autre utilisation si toutefois la boutique ferme, ici il suffit d’ajouter une carte-graphique pour en faire une machine de jeux correcte.
J’aurai très bien pu choisir comme solution la location d’un VPS avec le logiciel de vente installé sur celui-ci, les transactions se faisant via Internet, ça aurait clairement pu diminuer le coût matériel (voir même l’annuler, l’ordinateur personnel de la gérante aurait bien pu faire l’affaire), mais comment faire en cas de coupure réseau ?
Pour ce qui est des deux disques durs, j’en ai choisi deux différents pour du RAID 1 : si un modèle d’une marque est défaillant, le deuxième étant d’un modèle et d’une marque différente, il y en auras toujours au moins 1 en fonction en attendant que l’autre revienne du SAV.
J’ai pris en ventilateur CPU en plus parce que je trouve que le ventirad fourni avec le CPU fait trop de bruit, la machine étant placée sous le comptoir dans une petite pièce avec une petite réverbération courte et désagréable il faut que la machine fasse le moins de bruit possible.
Le boitier, franchement, il est nul, mais c’est pas important, ya pas assez de risques pour justifier l’achat d’un boitier plus solide.
Le couple clavier + souris MK120 est de bonne qualité pour de l’entrée de gamme, j’en ai même pris un deuxième pour chez moi.
Pour ce qui est du matériel spécifique, ma plus grande crainte était la compatibilité avec la partie logiciel (Debian 8, j’y reviendrais). N’ayant jamais monté de machine avec ce genre de matériel, il était possible de je sois confronté à des pilotes récalcitrants ou tout autre protocole incompatible, notamment pour le lecteur de code-barre et l’imprimante ticket.
Finalement, je me suis renseigné et il s’est avéré que le lecteur de code-barre se comporte comme un clavier, donc pas de problème à ce niveau là, et pour l’imprimante ticket Epson fourni un pilote compatible CUPS.
D’ailleurs, l’ouverture du tiroir-caisse est assuré par l’imprimante ticket et ses paramètres sont réglables (ouverture en fin d’impression, début d’impression, durée d’impulsion, …).
L’onduleur était obligatoire, APC est une bonne marque et j’ai choisi ce modèle (BX 950) par rapport à l’alimentation de l’ordi (430W).
Bref :
Qualité
Longévité
Sécurité
Polyvalence
Logiciel:
Système d’exploitation:
Je suis libriste, il était donc hors de question d’utiliser quoi que ce soit de propriétaire niveau logiciel, exception faite du pilote Epson de l’imprimante ticket (c’est VRMS qui me l’as dis !).
Je me suis posé la question quand à savoir si je tentais l’installation d’une CentOS ou si je restais en terrain connu : Debian.
Finalement, mes connaissances du système Debian ainsi que Gnome3, seul environnement graphique utilisable avec un écran tactile à ma connaissance (excepté l’écran virtuel qui reste en qwerty, impossible de corriger ça, je l’ai donc désactivé au profit de l’utilisation du clavier physique).
J’ai donc installé une Debian 8 Jessie en RAID 1 et LVM chiffré.
Progiciel de Gestion Intégré:
Il existe plusieurs PGI (ou ERP) open sources “Linux compatible”, j’ai d’abord fait une présélection relativement arbitraire :
Dolibarr
Laurux
Odoo
Openbravo
Tryton
Au départ je m’orientais plus vers Dolibarr.
J’avais entendu de bons retours de la part d’artisants qui bossaient avec et le fait que ce soit une association (du même nom) qui le gère était pour moi et mes convictions un gage de qualité.
Après une installation et quelques essais, je me suis vite rendu compte qu’il n’était pas super simple à utiliser, pas très intuitif pour une personne qui “voulait que ça marche” comme c’était le cas. De plus, le module de point de vente n’était pas utilisable avec un écran tactile ce qui, malheureusement, éliminait d’office Dolibarr :-(
J’ai testé également les autres logiciels, mais je ne me souviens plus pourquoi je ne les aient pas sélectionnés, il me semble que c’est aussi pour la non prise en charge des écrans tactiles… contraiement à Odoo qui, lui, gère l’écran tactile dans son module point de vente.
En plus, j’ai trouvé que sa prise en main était un peu plus intuitive.
J’ai donc jeté mon dévolu sur Odoo 9 bien qu’il soit géré par une entreprise (oui, ça me pose soucis).
Odoo existe en 3 versions : community, online et enterprise.
La version online est éliminée directe pour la même raison que pour le choix du matériel : l’indépendance.
La version enterprise est très chère, surtout pour une TPE (1875€/an) et les modules qu’apportent cette version ne servent à rien dans le cas de la TPE en question.
J’ai donc choisi Odoo 9 community
Exploitation:
Depuis sa mise en production depuis début Août 2016, il n’y a eu aucun soucis majeur aussi bien avec le matériel qu’au niveau logiciel, si ce n’est que le deuxième disque a un taux de “Raw_Read_Error_Rate” ascendant. Ça ne pose pas de soucis pour le moment mais il faut s’attendre à son changement d’ici quelques temps (mois ? années ?). Je n’ai pas jugé utile de le renvoyer au SAV.
Pour le backup, Hubic s’en charge tout les jours d’ouverture à 13h00.
Actuellement je ne sauvegarde que la base de donnée d’Odoo, le minimum, car le stockage n’est pas chiffré et je ne sais même pas si la synchro l’est (http ? https ?), hors de question donc d’envoyer n’importe où le contenu d’une machine entière !
Il existe une solution de chiffrement pour Hubic que je dois mettre en place.
La mise à jour du système et de ses paquets est faite manuellement par l’administrateur système (moi quoi).
En effet, j’ai désactivé les mises à jour automatique car je tiens à avoir un oeil sur les paquets mis à jours et qu’il est fort probable que l’utilisateur ne mette pas à jour ses paquets, ouvrant donc son sytème à des failles de sécurité (et après c’est la faute de l’admin).
Une simple connexion SSH suffit.
Niveau connexion SSH, une astuce pour éviter de se retrouver avec des logs pourris par des tentatives de connexion infructueuses (ou pas, ce qui serait très grave), il convient de changer le port de la box ou du routeur pour un autre que le port 22 (le port externe hein, celui de la machine restant le port 22).
J’ai également installé fail2ban pour plus de sécurité.
Conclusion:
Je pense avoir installé et configuré un point de vente sérieux, solide, économique, sécurisé qui puisse durer plusieurs années sans problèmes, aussi bien au niveau matériel que logiciel.
Le cas échéant, j’ai fait en sorte de limiter le temps de carence en cas de soucis grâce à la configuration RAID 1, au chiffrement (en cas de cambriolage) ainsi que le backup régulier de la base de donnée du logiciel de vente.
Il me reste encore à installer une politique de backup de la machine, pour cela je dois paufiner l’utilisation de Backuppc.
Après sa prise en main, l’utilisateur n’as rencontré aucun soucis avec Odoo si ce n’est l’impossibilité d’éditer des factures… enfin un truc dans le genre, je ne me souviens plus exactement de ce qu’il manque, mais quoi qu’il en soit ça n’empêche pas la vente et la bonne tenue des comptes.
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